Bonjour Mathieu,

en effet c’est alléchant comme plan, je te souhaite bon vent !

A la lecture du post et de ses commentaires, je mesure encore + la chance qui s’est présentée à moi : j’embarque la semaine prochaine en catamaran pour 3 à 4 semaines de navigation de La Rochelle à Split en Croatie, grâce à une recherche d’équipier qui s’est présentée sur le net.

Hâte d’assurer mes quarts et de couper avec la vie terrestre pendant quelque temps, je trépigne d’impatience ! Aucune participation financière, le capitaine est chargé de convoyer le bateau sorti d’usine et nous serons 3 à bord 🙂

Merci pour votre blog sur lequel je vais aller me balader un peu du coup 😉

J’ai 71 ans mais tès actif. D’origine italienne (Naples), Je voyage dans le monde entier et je parle plusieurs langues.
Je viens de terminer un voyage de 6 semaines en Amérique du Sud.
Ma seule expérience sur un bateau, à part les croisières, ça été une semaine en Croatie.
J’adore cuisiner et je suis très sociable.
Si vous connaissez un bateau où je puisse embarquer, n’hésitez pas à me contacter.
Avec mes remerciements.

Bonjour Pablo,

je pense que tu trouveras plus de réponses sur les sites que nous citons et sur les forums d’amoureux de la mer qu’ici. 🙂
Bonne chance d’ici juin et bon vent !

J’ai 23 ans et je cherche à faire mon expérience sur un voilier. Ma seule expérience en tant que telle était l’entretien d’un bateau moteur allemand à quai à Salvador.
J’ai beaucoup de questions (peut être naïves), mais j’ai sélectionné les plus importantes. Je demande qu’à découvrir et apprendre.

Quelle expérience faut-il avoir pour embarquer pour plusieurs semaines (tenir un quart/être d’une réelle aide) ? Et est-il possible de se faire recruter sans expérience pour un long trajet ? Je ne veux pas être une charge pour le/la skippeur, mais une aide solide.
Comment éviter les arnaques ?
Comment se passe la prise de contact ?
Sachant que j’ai décidé d’être complètement disponible à partir de juin pour un temps indéfini, quelle expérience serait pertinente à mon niveau ?

Merci pour votre temps,

(En réponse à Gwendal)

Je reconnais bien là une mentalité de voileux et c’est agréable, car c’est franc, direct et honnête. Je suis assez d’accord ainsi, mais avec une belle largesse pour la caisse de bord car je sais, pour avoir eu un beau ketch de 49 pieds, que c’est lui (ou elle plutôt) le plus gourmand… Cela dit, je referais bien une petite virée… 🤗

J’ai possédé un voilier de 9 mètres pendant quelques années en méditerranée, une mer magnifique, mais qui me parait fatigante, il m’a laissé un souvenir inoubliable.après avoir passé un permis côtier, j’ai appris la voile sur des « 4.20 », et ensuite ai été surpris par la facilité de skipper un bateau bien plus gros, j’ai ressenti une aisance à laquelle je ne m’attendais pas, ce qui ne me permet pas de dire que je suis un « navigateur » : à chaque fois que j’ai dû subir le mauvais temps, j’ai entrepris des manœuvres pas trop académiques, mais qui m’ont permis quand même de poursuivre mon chemin.
je dois préciser que j’ai toujours partagé « amicalement » mon bonheur avec des gens qui étaient de vrais amis et je n’ai pas eu à mégoter un tarif pour leur présence (navigateurs ou pas), même si j’ai eu l’occasion de louer mon bateau, en passant par une agence
Une opinion, une parmi les autres. Concernant le cout de la mécanique bateau : il est presque nul car le moteur ne sert qu’à sortir et entrer dans les ports (et très exceptionnellement à appuyer le travail des voiles dans une tempête, ce qui ne devrait arriver qu’accidentellement, c’est à dire très peu souvent), son temps de marche est restreint, et comme il s’agit de moteurs diésel, la solidité est au rendez-vous, étant des moteurs à explosion, c’est tout à fait ce que nous avons sur les voitures, on connait, si l’entretien de base est effectué, il n’y aura aucun risque de casse et pas beaucoup d’usure. je pense pouvoir dire que le cout d’usure du matériel dépend beaucoup de la manière dont on l’utilise, et ceci est vrai pour tout, si vous « tirez » sur le moteur d’une voiture, il fatiguera plus vite que les autres, et ceci est aussi vrai pour les voiles et tous les matériels en mouvement, en d’autres termes, le bateau ne devrait couter que par l’usure due au temps d’utilisation, dans le long terme…
Par contre ce qui coute, c’est la place au port, le carénage obligatoire, et là bien sûr on retombe dans le système des humains, le business traditionnel du commerce.
Voilà, ma minuscule expérience me permet de raconter ce que je viens d’écrire, peut-être cela servira-t-il à quelqu’un ?
Pour ma part, je rêve encore de partir sur mon futur voilier, que j’imagine en métal, mais dépourvut de la froideur des réalisations modernes (dont je respecte la technologie quand même) ce qui m’obligera à « bricoler et rajouter des finitions bois », pour découvrir des horizons lointains, peut-être accompagné de coéquipiers sympas.
un joli rêve qui persiste devient quelquefois réalité, celle-ci m’enthousiasmerait pour un bon bout de temps.